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mass
28 novembre 2005

History of violence

imagesA ceux qui cherchent dans l'oeuvre de Cronenberg une réflexion sur nos devenirs. A ceux qui pensent trouver dans le visionnage de ses films une façon de détruire ses certitudes. A ceux qui estiment qu'un long métrage n'est pas un simple divertissement pour tuer le temps qui passe mais plus un moyen d'étude dans l'effort. A tous ceux là, passer votre chemin devant le dernier movie  du réalisateur canadien : History of violence. Un dernier movie et non film, certes, divertissant, mais dénué d'intérêt critique.


Ici pas de place à la réflexion Homme Machine, très présente dans l'oeuvre de Cronenberg. Ici peu de place faite aux troubles psychologiques des derniers personnages "Cronenbergiens", je pense au  héros de Spider, sauf peut être en surface et durant de brèves scènes: celle du fils qui devient soudainement violent, celle du père qui retrouve sa véritable personnalité devant sa propriété, et surtout celle ou se mélange si bien sexe et violence au bas d'un escalier.

A part ces quelques minutes, History of Violence m'aura paru un excellent moyen de remplir les salles, de faire l'unanimité des box office et surtout le bonheur des producteurs. Sa carrière sur le long terme est me semble-t-il déjà avortée. En  deux mots comme le chantait Ice T : « Born Dead ! ».

En d’autres termes, pour ceux qui ont aimé les crises du héros de Scanners, pour ceux qui ont été impressionné par la prophétie du professeur Oblivion dans Vidéodrome ou du vrai faux jeu de rôle en réseau dans Existenz, pour ceux qui comme le héros de Spider se demandent qui ils sont vraiment...Pour tous ceux là, History of violence restera comme un bon movie, carton au box office, et rien de plus.

Sur un Air de Body Count : Born Dead

Upload : Après une discussion sur History of Violence, une de mes récentes connaissances m'a fait comprendre que le nouveau Cronenberg distillait son atmosphère malsaine dans des détails et que c'est aujourd'hui dans les recoins obscurs, dans les arrières plans, dans les sous entendus que l'on doit essayer de retrouver le Cronenberg d'hier, celui  qui savait si bien nous mettre mal à l'aise. Un film qui mérite donc une seconde chance, comme le héros américain de ce film. De Born Dead à Born Again  il n'y a qu'un pas...

To be continued...

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