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mass
20 juin 2007

Inland Empire

18719095Il m'aura fallu des mois pour enfin trouver le temps de voir le dernier film de David Lynch. Un film étrange comme très souvent avec ce réalisateur adulé ou méprisé. Un film qui laisse dubitatif tant le scénario repousse très loin les limites du film onirique cher au réalisateur américain.

Par où commencer pour pouvoir en parler ? Telle est la question que l'on peut se poser à la sortie de ces trois heures d'images sur grand écran. Comment mettre des mots sur un long métrage qui semble ne pas en vouloir? Un film de Lynch fait souvent parler après quelques heures ou journées passées à digérer ce que notre regard hébété a essayé de capter.

En fait pas grand-chose, tant tout se bouscule comme dans un rêve. Certains vont apprécier ce film labyrinthe, d'autres vont l'exécrer. A ce propos trois personnes ont quitté la salle durant la projection, en fait la majorité de ceux qui étaient présents. Une salle au trois quart vide, dans un lieu, l'Entrepôt, assez atypique, un brin branché mixant café concert et salle "art et d'essai".

Revenons au sujet de ce billet, le film et non le lieu de sa projection, même si Inland Empire insiste aussi par l'image sur des lieux atypiques et en même temps banals (salon, chambre, suburbs, boulevards hollywoodiens, plateaux ciné...) se superposant peut être à des moments différents, tous occupés par des personnages eux mêmes coincés entre un présent, un passé et un futur sans cesse renouvelé.

Ce n'est donc pas ici en quelques lignes d'un non critique de cinéma que l'on aura une explication (doit on nécessairement en trouver une?) d'un film monstre comme il existe des romans monstres ( Villa Vortex, La maison des feuilles...). Un film où peut être David Lynch a enfin trouvé ses limites à force de se répéter dans les personnages multiples, les scènes sans queue ni tête, les dialogues absurdes, les situations sans temps ni espace définies...

Inland Empire ou la fin d'un cycle? Une interrogation en guise de conclusion... un peu comme les films de Lynch, qui posent toujours plus de questions qu'ils n'apportent de réponses...

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