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mass
17 février 2005

Trois films sinon rien

   

Dans l'ordre chronologique des récentes visualisations nocturnes on notera un départ en silence dédié à la beauté d'un désert nord-américain.  En un mot: Gerry, film de Gus Van Sant réalisateur  de l'éblouissant Elephant! ( Voir la magnifique critique d'Olivier).

      

Le propos? Deux jeunes adultes au même prénom se perdent dans un désert. Scénario minimaliste, dialogues rares, images d'une beauté à couper le souffle. On peut rester perplexe devant une telle oeuvre tant on s'aperçoit très vite que la relation entre les deux protagonistes n'est pas le principal attrait du film. Le personnage principal étant le désert. Riche de ses cailloux, de sa terre ocre, de son sable à la pureté d'un blanc infini. On peut s'ennuyer devant une telle représentation esthétique si l'on attend d'un film un propos quelconque. Comme dans  Elephant  GusVan Sant n'explique rien, ne démontre rien, il ne fait que montrer. Et là force est de constater qu'il reste un des maîtres en la matière.
 
  Rien à voir avec l'un des derniers succès critiques de ces derniers mois. J'ai  nommé Lost in Translation . Même si là encore, la relation entre les deux protagonistes, un quinquagénaire désabusé et une jeune femme entrant dans la vie adulte, n'est pas le fond du propos. J'y ai surtout vu une formidable carte postale pour tout amateur d'extrême Orient (l'avis d'All-Zebest pourrait être ici éclairant). Elevé au lait de Dorothée et de ses japanimations, le film de Sophia Coppola m'aura, (à défaut de m'avoir passionné) au moins convaincu d'aller faire un saut ou plus dans l'ancienne Edo. Où le troisième millénaire est plus qu'en marche alors que dans notre vieille France tout semble à l'arrêt.
 
  Enfin de l'autre côté du pacifique, c'est sur Bully que ma rétine s'est  focalisée. Film de Larry Clark (auteur du récent Ken Park) qui questionne l'adolescence américaine. Un film sexué, parfois violent et caricatural dans une Amérique "White trash"sur fond de Gansta'rap. Pas grand chose à dire d'un divertissement qui a dû trouver son public. To be continued…

         

Sur un air de Takfarinas : Wikyanane
 

   
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