20 août 2004
Bouleversant!
Une fiction en dit parfois plus qu'un documentaire. Se laisser transporter par la caméra de Gus Van Sant et son chef d'oeuvre Éléphant c'est comprendre bien plus subtilement la crise de Columbine. Vies entrecroisés de lycéens déboussolés. Moments magiques où la caméra caresse des instants d'existences perdues. Bien plus introspectif que ne l'a été Bowling, bien plus prenant et renversant, bien plus touchant aussi. Il reste qu'il est inutile de vouloir expliquer l'indicible, mieux vaut laisser faire la magie d'un créateur, d'un manitou de l'image apposée sur écran. C'est quand le cinéma atteint une telle dimension que l'on prend conscience de l'importance des artistes. Ceux qui éclairent nos destinés quand l'obscurité prend place devant nos yeux ébahis. Ceux qui rendent la réalité fictive. Ceux qui enfin savent que rien ne vaut un argumentaire superfétatoire, quand tout s'explique par le silence. To be continued
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