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7 novembre 2010

Des hommes et des Dieux

Sous la pluie devant un cinéma du 14 ème, un dimanche après midi. Faire la queue derrière des têtes chenues. Prendre son ticket, seul, et patienter en tournant autour d'une expo photo sur l'Inde. L'ouvreur arrive, la salle se remplit.

Le film ne commence qu'après les sempiternelles publicités affligeantes. Trois bandes annonces viennent prolonger ce temps d'attente, elles évoquent coup sur coup, un film sur l'environnement, qu'il faut bien entendu sauver, un film sur une séance de philosophie en maternelle, à quatre ans c'est évident, on sait de quoi l'on parle, et enfin un film "nombriliste" sur la vie de quinquagénaires, tout est à sa place, je suis bien dans la Capitale.

Le film commence enfin quand les lumières s'éteignent. Un film profond sur la vie de moines dans mon pays d'origine, l'Algérie. Là se déroule l'horreur, les djihadistes tuant tout ce qui n'est pas assez musulman à leur goût. Un film où les chants en l'honneur du Christ se superposent à ceux du muezzin. Un film qui tente aussi à sa manière de tracer un chemin de dialogue entre chrétienté et islamité...un chemin qu'il ne trouve pas, en montrant, parfois, une armée algérienne plus menaçante que les terroristes.

Un film, enfin, aux paysages sublimes et où les les longs plans séquences ne font pas retomber l'intensité. Au contraire.

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12 octobre 2010

Shutter Island

Il semblerait que Léonardo Di Caprio s'est trompé de film ayant pour sujet le monde onirique, les rêves et les délires éveillés. Il pensait traiter ces sujets, avec le film le plus vu ces derniers mois, Inception, or selon mon humble avis, c'est dans Shutter Island que le monde des rêves est le mieux mis en scène.

Et entre les deux films, il n'y a pas réellement de compétition, celui de Scorsese met K.O celui de Nolan.

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25 août 2010

Inception de C. Nolan

A Paris, cet été, sur les murs, en quatre par trois on pouvait lire, "Inception : le film de l'année".

Aussi, conseillé par mes amis et accompagné par V. je me suis enfermé durant deux heures et demi dans une salle obscure.
Bien mal m'en a pris. En sortant je me suis demandé si je ne venais pas de voir un "James Bond". Un bon James Bond certes, mais un James Bond toute de même.

Trop de cascades, trop de fusillades, trop de courses poursuites...un film épuisant...voire navrant...même si entrer dans un rêve et tenter de le contrôler semblait être une idée intéressante...il n'en reste pas moins que visuellement et même sur le plan du scénario, ce film n'arrive pas selon moi à la cheville de "The Cell", un film passé inaperçu il y a une dizaine d'années.

19 juillet 2010

L'empire du moindre mal de JC. Michéa

Un essai sur le libéralisme entendu comme un tout : une doctrine politique autant qu'économique et sociale.

Michea démontre que le libéralisme politique engendre le libéralisme économique et que le second est intimement lié au premier. Aussi critiquer l'un et louer l'autre c'est se leurrer. Un leurre que "la gauche", à qui cet essai est adressé, n'a pas su voir venir. Celle-ci s'est fatiguée à critiquer le libéralisme dans sa dimension économique sans comprendre qu'elle doit, pour rester cohérente, critiquer avec la même vigueur le libéralisme dans ses dimensions politiques et sociales, dimensions, qu'elle se targue par ailleurs de défendre.

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Un essai intéressant à lire, car même si l'auteur combat le libéralisme, il en a compris la cohérence intrinsèque. Face au libéralisme, Michéa en bon disciple d'Orwell prône, la fameuse "décence commune", sorte de morale a minima, une morale de bon sens, loin du consumérisme et de l'égocentrisme parfois engendrés par les sociétés libérales actuelles.

4 avril 2010

"L'homme qui arrêta d'écrire" de M.E. Nabe

Il y a des livres qui vous tombent des mains dès les premières pages, d'autres que vous mettrez des mois, voire des années à finir, et d'autres encore, plus rares, que vous ne pourrez lâcher qu'à la dernière phrase lue. Mieux, c'est terminé, que ces précieux livres vous renvoient à la figure l'importance qu'il ont eue pour vous.

L'homme qui arrêta d'écrire est de ceux-là.

On pourrait épiloguer longuement sur ce qui fait l'attrait de ce roman, alors qu'il suffirait de laisser le lecteur s'y plonger.

Pour ce faire il faut dans un premier temps le commander ici. Puis, peut être, pour s'en convaincre écouter l'auteur en parler là et là.

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14 mars 2010

The Hurt Locker

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Nommé pour les Oscars dans la catégorie meilleur film, The Hurt Locker (Démineur) a fait chuter il y a peu le favori Avatar.

Et quand on arrive au terme des deux heures de ce film on se rend compte que les jurés des Oscars ne se sont pas trompés. Avatar avait pour lui les millions d'entrées et de très belles images de synthèse. The Hurt Locker joue quant à lui dans une autre catégorie. Celle d'un film qui essaie d'expliciter une situation hors norme, pour ceux qui vivent tranquillement en Occident, l'état de guerre.

Il est vrai que les films de guerre ont toujours su trouver une résonance en moi, ils ont ce je ne sais quoi qui touche : l'héroïsme, la solidarité entre soldats, la mort consubstantielle à la vie...

Ce film est a rapproché de Black Hawk, même intensité, mêmes mouvements de caméra, mêmes idéaux vains...A voir.

10 février 2010

Sigur Ros, Heima

 

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Il est difficile de trouver les mots après avoir vu un DVD musical tel que celui proposé par le groupe islandais Sigur Ros.

Des images d'une beauté à couper le souffle. Une musique dite post rock hypnotique. Un chant à la voix cristalline. On en sort simplement envouté. On a voyagé dans un autre temps. On est un peu perdu quand le film s'arrête.

A travers ce documentaire on découvre un groupe humble qui fait une tournée gratuite dans des lieux insolites : église, usine, clairière et dans une Islande comme préservée des affres de la post modernité "oxydentale". Une Islande qui a gardé son identité insulaire. Une Islande terre d'ailleurs. Serait-ce cette Atlantide mythique toujours évoquée, jamais trouvée?

Et quand les caméras filment les spectateurs, jeunes ou moins jeunes, il se lit sur leurs visages cette impression de plénitude, de sérénité, à écouter la musique de ce groupe si particulier...

 

9 février 2010

Sherlock Holmes

Sortie du cinéma dans le froid glacial, après avoir vu un film d'aventure tinté de mystique me rappelant mon enfance : Sherlock Holmes.

Un film qui se "laisse regarder" selon l'expression aujourd'hui consacrée. Un film à l'humour très britannique réalisé par Guy Ritchie qui avait déjà montré son savoir faire en la matière avec Arnaques crimes et botanique ou Snatch. Deux précédents opus qui m'avaient laissé un bon souvenir il y a de cela, déjà, quelques années.

Un film à aller voir, donc, pour passer un agréable moment, qui ne se prend pas au sérieux, qui ne voit pas trop grand, un bon divertissement en quelque sorte...

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ps : une suite serait déjà dans les cartons...

8 février 2010

Un prophète

Le dernier film d'Audiard, le fils. Un film sur l'univers carcéral. Une histoire de manipulation et d'"embrouilles" entre des tribus réunies dans des cages. D'un côté des Corses, de l'autre des Islamistes, plus loin, seul, un gitan vendeur de "shit".

Un film où les meilleurs scènes sont celles, brèves mais intenses, où le personnage principal devenu le grand manitou de cet espace sans temps, discute avec l'homme qu'il a mis à mort à l'aide d'un rasoir.  Des scènes étranges, oniriques, décalées, qui donnent une certaine profondeur à un film assez classique.

Un film qui déploie ses deux heures sans ennui aucun, mais qui ne restera pas dans ma mémoire, même s'il intègre quelques éléments qui parlent à mon subconscient.

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7 février 2010

Métacortex de M.G. Dantec 1

Lecture de Métacortex, le dernier roman de Maurice G Dantec. Cinquante premières pages, description d'un monde englouti et "archéo futuriste", Dantec sait toujours comment ouvrir ses livres.

"Le travail consistait à effectuer le tri entre les morts et les vivants".

Depuis l'immense Villa Vortex, j'attendais de cet auteur un roman capable de susciter en moi autant de questionnements, capable aussi de plier mes certitudes. J'ose espérer en ce début de lecture que Métacortex est de la trempe du Liber Mundi, I. Car les quatre derniers publiés chez Albin Michel m'avaient laissé un goût d'inachevé.

"Nul n'aurait pu prédire que le siècle commencerait très précisément par la Fin des Temps."

Lecture à suivre..

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