Une bonne surprise

Les bonnes surprises existent dans cette boite noire placée au centre de la principale pièce à vivre. Par hasard, au gré des coups de pouce sur un bouton on s'arrête devant un acteur célèbre, un scénario simple, des dialogues captivants. C'est un moment rare. Quand il se produit, il est nécessaire de le garder en tête, de l'immortaliser dans cet espace éphémère qu'est le réseau. Espace dont le paradigme est l'évènementiel. Un évènement chassant l'autre. Une note passant par-dessus, écrasant, celle d'hier ou de la semaine dernière.

La maladie de Sachs, titre de la bonne surprise, narre l'histoire d'un médecin s'occupant des habitants d'un petit village où tout se sait. A ses rares heures perdues notre héros écrit. Ces patients vident leur sac dans son bureau. Lui épanche ses maux sur des feuilles A4. Il faut s'arrêter sur sa façon de caresser le papier avant d'écrire, sensation, que j'ai pour ma part depuis longtemps abandonnée, lui préférant le bruit infernal du clavier. Cette sensation démontrant sa furieuse envie de vivre malgré ses contemporains. Au demeurant, ce médecin ne soigne pas des malades mais prend soin de souffrants. Lui le premier. To be continued...

Sur un air de Rostropovitch : Suite 2f