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mass
5 décembre 2004

Eternal sunshine of the spotless mind

Long titre pour un film dont on ne peut que garder le souvenir en tête, Eternal sunshine of the spotless mind est une oeuvre qui déroute, émeut et laisse rêveur. Que ferait-on si on pouvait effacer nos pires souvenirs? Pourrait-on vivre sans nos désillusions amoureuses, nos peurs et nos complexes? On sait tous que ce sont nos échecs qui nous font avancer. S'ils disparaissent, que deviendrait-on, d'éternels enfants?

Certes, Eternal sunshine pose toutes ces questions, mais c'est avant tout un voyage. Un voyage au centre du système nerveux, dans le cortex, là où les rêves, les souvenirs prennent vie, s'accrochent pour parfois réapparaître au moment où l'on s'y attend le moins. Dans cette zone grise où tout nous semble si familier alors que notre subconscient nage dans l'iréel. Le cerveau, cette  forme de vie à lui tout seul, est capable de nous faire vivre des instants surréalistes.C'est ainsi que l'on plonge dans Eternal sunshine, pour se retrouver dans un scénario fait de constantes ruptures.

Un retour dans le passé pour un antihéros qui malade d'amour tente l'expérience interdite: effacer de sa mémoire ses souvenirs avec son ex petite amie. Repartir à zéro. On l'a tous un jours désiré ce retour en arrière vitesse rapide. Comme sur une bande magnétique ou aujourd'hui sur un disque compact, réécrire son existence. Jim Carrey, ici,  à contre emploi donne à voir un loser qui ne lasse pas durant 100 minutes. Truffé de scènes oniriques, décalés et sublimes, je ne regrette pas mon dimanche après midi devant ce film. Mais une dernière question, doit-on tout effacer pour tout recommencer? To be continued...

      
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