Guerre et paix: néocons, européens et libertariens...

Regarder la guerre sur son écran et écouter des soldats raconter l'indicible. Cela préoccupe les émissions d'enquête, de débats. Pourtant une impression de malaise m'envahit. J'ai le sentiment que nous ne sommes pas sortie ici en France de la post-histoire, celle qui prétendait que la chute du Mur avait ouvert le chemin de la paix universelle. Celle de l'innocence Clintonienne. Le 11 septembre devenu le numéro fétiche de notre génération a mis à mal cette période de laisser aller. Il est certain que cette révélation du danger terroriste nous a fait rentrer dans un monde nouveau. Mais le véritable problème est de savoir quelle réponse apporter à cette rencontre du troisième type entre une société d'individus libres et des fanatiques assoiffés de haine contre cedit modèl.

Les libertariens ont-ils une solution? Oui dans un monde évolué sans frontières, sans force militaire nationale,  mais avec une force d'intervention privé, des mercenaires en quelque sorte. Et quelles solutions dans un monde fait encore d'Etat? Badnarick propose, il me semble, un retrait de toute les troupes US installées dans chaques pays. Ne serait-ce pas le chaos qui accoucherait d'une telle décision? Chaos tant voulu et attendu  par les égorgeurs.

Les néoconservateurs ont une autre solution. Ils décident d'envahir et de détruire des dictatures, de prévenir les menaces mais s'enfoncent dans une guerre sans fin sans avoir prévu la paix. Par ailleurs est-ce qu'une guerre s'est déjà terminée par une paix réelle?  N'est ce pas plutôt des guerres sans cesse renouvelées auxquelles nous assistons? Face aux "néocons" les européens (gouvernement français en particulier) préfèrent rester dans la post-histoire. Celle du foutez moi la paix! je veux vivre tranquille et pouvoir conchier la Star'Ac tous les soirs et me délecter des Carlier et autre Ardisson le week-end!

Ne sommes nous pas simplement en sursis? Le danger semble si loin et  si proche en même temps. Une attaque sur les réseaux bancaires, financiers par exemple serait catastrophique. Une contamination des eaux potables ferait très peur. Mais je crois que le cour de la vie reprendrait inévitablement son petit bonhomme de chemin. On glose beaucoup en démocratie alors que la réalité du terrain est tout autre. Doit -on pour autant se taire et attendre que le temps fasse son oeuvre? Beaucoup de questions et comme souvent peu de réponses. To be continued...